L’entretien des infrastructures routières est un défi au Nigeria. L’État du Delta particulièrement observe depuis plusieurs années une dégradation accélérée de ses routes, un problème lié à l’exploitation du pétrole intensive du pétrole de la région.
Le gouvernement de l’État du Delta, dans le sud-Est du Nigeria, a signé un accord contractuel de 78 milliards de nairas (102 millions USD) avec la branche nigériane du groupe français de BTP Julius Berger Nigeria Plc, pour la construction de 3 ponts autoroutiers, d’un échangeur, de passerelles piétonnes, ainsi que pour l’extension de certains axes routiers dans le district de Warri et ses environs.
Ces projets qui s’inscrivent dans le programme de développement de cet État sont destinés à densifier le réseau routier et améliorer les infrastructures existantes, souvent endommagées par les gros porteurs assurant les exportations de pétrole via le port de Warri.
Principal bassin pétrolifère du Nigeria, l’État du Delta en raison du manque d’infrastructures multimodales, concentre les expéditions de pétrole sur le réseau routier qui fait partie des plus sollicités du pays avec des flux importants de gros porteurs, ce qui accélère leur dégradation. Ceci sans compter l’engorgement des routes auquel s’ajoutent les risques élevés d’accidents.
La construction des nouvelles infrastructures devrait améliorer l’état de la voirie, ce qui pourrait avoir un impact positif sur les défis de mobilité actuels dans cet État, liés notamment à l’amortissement précoce des véhicules, aux coûts externes du transport et au risque élevé d’accident.
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