Au Kenya la mangue est l’une des principales cultures fruitières avec la banane et l’avocat. Alors que le fruit est largement consommé et commercialisé sous forme fraîche, les autorités renforcent leurs investissements dans la transformation pour améliorer la création de valeur ajoutée.
Au Kenya, le président William Ruto a procédé le 4 novembre dernier à l’inauguration d’une usine de transformation de mangues à Hola dans le comté de Tana River.
D’un coût total de 245 millions de shillings (1,6 million $), l’unité a été développée par l’Autorité de développement des régions côtières (CDA). Elle abrite une ligne de fabrication de pulpe de mangue d’une capacité de production de 1,5 tonne par heure et un système de gestion des déchets. D’après les autorités la pulpe sera conditionnée en contenants de 5 et 200 kg et commercialisée sur le marché local sous la marque « Tana Gold ».
« L’usine est conçue pour mécaniser la transformation des mangues en pulpe en remplacement des procédés de transformation manuels. Il s’inscrit en outre dans le cadre d’un programme visant à réduire les pertes post-récoltes pour les agriculteurs » explique Peninah Malonza, secrétaire d’État chargé des Affaires à la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), des Zones arides et semi-arides (ASALS) et du Développement régional.
Alors que le comté de Tana River produit près de 50 000 tonnes de mangues par saison, la responsable estime que 35 000 tonnes, soit environ 70 % du stock est commercialisé notamment dans les villes de Mombassa, Garissa et Nairobi sous forme fraîche.
En ce qui concerne les retombées socio-économiques, les autorités tablent sur la création de 200 nouveaux emplois. Il est aussi prévu la formation de plus de 1 000 producteurs de mangues sur les bonnes pratiques agricoles.
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