La reprise se poursuit pour l’industrie aérienne dans son ensemble, mais les facteurs conjoncturels demeurent et continuent de perturber l’atteinte des objectifs prévisionnels.
Le trafic passager pour la région Afrique a connu une hausse remarquable de près de 28,1 %, d’après les chiffres de l’IATA pour le compte du mois de septembre 2023, en glissement annuel. Cette embellie constitue la deuxième meilleure performance par régions du monde, même si la part de l’Afrique dans le marché mondial du transport aérien n’est que d’à peine 2,1%.
Le meilleur taux de progression a été enregistré en Asie-Pacifique, avec une augmentation du trafic d’environ 92,6 % par rapport à septembre 2022. Elle est suivie des régions d’Amérique latine (+ 26,8 %), du Moyen-Orient (+ 26,6 %), d’Amérique du Nord (+18,9%) et de l’Europe (15,7%).
Les tendances globales montrent par ailleurs une augmentation de 30,1% du trafic mondial en comparaison avec septembre 2022, ce qui correspond à un taux de récupération d’environ 97,3 % des niveaux d’avant la pandémie. Le trafic domestique a franchi la barre des 28,3% de hausse alors que les flux internationaux ont évolué de 31,2% par rapport au même mois de l’année précédente.
« Le troisième trimestre de 2023 s’est terminé sur une note positive, avec une demande intérieure record de passagers pour le mois de septembre et un trafic international toujours soutenu », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l’IATA.
Pour l’IATA, la hausse devrait se poursuivre en 2024, mais l’allure de la progression selon les prévisions pourrait être perturbée par plusieurs contraintes qui persistent.
« Il y a tout lieu de croire que cet élan pourra se poursuivre au cours de la nouvelle année, malgré les incertitudes économiques et politiques dans certaines parties du monde. Les problèmes de chaîne d’approvisionnement dans le secteur de la construction aéronautique ont freiné la reprise et des solutions doivent être trouvées. Il en va de même pour les contraintes liées aux fournisseurs de services de navigation aérienne, aux défaillances d’équipement, aux pénuries de personnel et les conflits de travail », a-t-il ajouté.
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