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#Analyse #Exportations #Petrole #Congo
Agence Ecofin
2 décembre 2023 Dernière mise à jour le Samedi 2 Décembre 2023 à 07:00

Les exportations des produits pétroliers du Congo ont chuté de 35,5% au second trimestre 2023, entrainant une contraction de l’excédent commercial sur la même période. Le solde a affiché 961,2 millions $ contre 2,3 milliards au second trimestre 2022.

L’excédent de la balance commerciale du Congo s’est contracté à 52,7% au cours du second trimestre 2023. C’est ce qui ressort de la note de conjoncture publiée par le ministère des Finances.

Selon la note, le solde de la balance s’est établi à 588,6 milliards FCFA (961,2 millions $) entre avril et juin 2023 contre 1243,3 milliards FCFA (2,03 milliards $) à la même période en 2022.

D’après les données de l’institution, la valeur des importations a grimpé à 14,9%, atteignant 955,6 millions $ au second trimestre 2023 contre 831,5 millions $ à la même période l’année dernière. Elles sont tirées principalement par les produits énergétiques (336,4%) et les produits alimentaires (22,3%), précise la note.

Pendant la même période, les exportations ont diminué de 33 %, totalisant 1,9 milliard de dollars par rapport à 2,8 milliards de dollars précédemment. Cette baisse est principalement attribuable à la diminution des exportations de produits pétroliers (-35,5 %), affectées par la chute des prix du pétrole et la dépréciation du dollar par rapport à l’euro. Les produits pétroliers représentaient environ 97% des revenus d’exportations sur la période étudiée, indique le ministère.

Depuis le 4e trimestre 2022, l’excédent commercial de ce pays d’Afrique centrale est en baisse constante, en raison des causes évoquées plus haut concernant la baisse du second trimestre 2023. Au premier trimestre 2023 par exemple, l’excédent commercial du Congo s’était déjà amenuisé de 56,8% en glissement annuel, selon les données officielles.

Dans une déclaration datant du 19 juillet 2023, l’Etat congolais avait estimé que la croissance économique devrait s’établir à 4% cette année, en raison d’une bonne tenue des secteurs pétroliers. Toutefois, la situation actuelle dudit secteur remet en cause cette estimation à pratiquement 3 mois de la fin de l’année.

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