Annoncé comme instrument stratégique du schéma directeur visant à transformer l’Angola en un hub aérien régional, ce vaste complexe aéroportuaire peut traiter plus de 5 000 passagers aux heures de pointe.
Après près d’une décennie de travaux, le nouvel aéroport angolais António Agostinho Neto de Luanda a été inauguré par le président João Lourenço.
La plateforme dispose d’une capacité de 15 millions de passagers par an et peut traiter 130 000 tonnes de fret. Elle s’étale sur 1 324 hectares et est dotée de nombreux ouvrages et commodités nécessaires aux opérations aériennes, notamment 3 terminaux A, B et C, plusieurs salons VIP, 31 salles d’embarquement dont 19 pour les services internationaux et 11 pour ceux nationaux, 2 pistes d’atterrissage, 1 tour de contrôle, 1 parking pour 1 710 véhicules ainsi que plusieurs autres bâtiments administratifs.
En raison de son éloignement du centre-ville (environ 40 km de Luanda), une interconnexion ferroviaire est aussi prévue pour relier l’aéroport au principal pôle de commerce et d’affaires du pays. Le réseau comportera 5 gares ainsi qu’un viaduc, avec une double ligne ferroviaire de 3,07 km de large. La construction des gares est budgétisée à 255 millions USD alors que les voies ferrées nécessiteront 162 millions USD.
La mise en exploitation complète de la plateforme devrait toutefois s’opérer progressivement d’après le calendrier dévoilé par le gouvernement. La première phase des services sera consacrée à la manutention de fret jusqu’en février 2024. Elle sera suivie des opérations de vols intérieurs, alors que la dernière étape, prévue pour juin 2024, verra le début des vols internationaux.
Le projet en développement depuis 2007 a été élaboré pour désengorger l’ancien complexe aéroportuaire de Luanda et contribuer en l’occurrence au plan de diversification de l’économie nationale basée sur les activités pétrolières. L’aéroport devrait en effet booster le secteur de l’aviation civile et le tourisme national.
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