La compagnie énergétique Shell, comme d’autres multinationales, s’est engagée dans la limitation de ses opérations pétrogazières au Nigéria, en se concentrant uniquement sur l’offshore.
Selon des informations rendues publiques le 7 décembre par Ajuri Ngelale, le porte-parole de la présidence du Nigéria, la société anglo-néerlandaise Shell envisage d’investir un total de 6 milliards de dollars dans l’industrie pétrogazière du pays, dont 5 milliards de dollars dans le brut et 1 milliard de dollars dans le gaz.
Ce développement intervient à la suite d’une rencontre entre le président nigérian Bola Tinubu et Zoe Yujnovich, la directrice des opérations en amont de Shell. Cette dernière a exprimé son enthousiasme quant à une opportunité imminente d’injecter 5 milliards de dollars dans le projet pétrolier offshore Bonga North logé dans l’OML 118. Yujnovich a insisté sur l’urgence de concrétiser le plus tôt possible cet investissement, soulignant la volonté de Shell d’établir un flux continu de nouveaux investissements au Nigéria.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement fédéral du Nigéria visant à renforcer le secteur pétrogazier du pays. D’après Ajuri Ngelale, le président Bola Tinubu s’est engagé à lever tous les goulots d’étranglement entravant l’afflux de capitaux dans l’industrie énergétique nigériane.
C’est potentiellement dans cette logique que le pays a retiré ses plaintes contre l’entreprise italienne Eni dans l’affaire de l’OPL 245 qui a durait depuis plusieurs années.
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