En Côte d’Ivoire, le secteur agricole fournit environ 16,7 % du PIB. Si les cultures comme la noix de cajou, le cacao ou le caoutchouc portent les exportations, la production vivrière joue un rôle crucial dans la sécurité alimentaire.
En Côte d’Ivoire, les exportations de produits vivriers sont interdites depuis le 15 janvier dernier pour une durée de 6 mois. L’annonce a été faite dans une note publiée conjointement par le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, le ministère des Finances et du Budget et celui du Commerce et de l’Industrie.
« Cette décision vise à assurer un approvisionnement régulier du marché local en produits vivriers en vue de garantir la sécurité alimentaire des populations vivant en Côte d’Ivoire. Tout manquement à cette disposition est passible de sanctions conformément aux dispositions prévues par la loi », indiquent les autorités.
Cette mesure de suspension intervient dans un contexte où le pays devrait connaître un pic de consommation alimentaire notamment en milieu urbain avec l’afflux de visiteurs dans le cadre de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se tient du 13 janvier au 11 février prochain.
Selon les médias locaux, une vingtaine de produits agricoles et leurs dérivés sont concernés notamment les céréales (maïs, le riz, le mil, le sorgho et le fonio), les tubercules (manioc et igname) ou encore les fruits et légumes (banane plantain et piments).
Il faut rappeler que dans le cadre des différentes mesures prévues pour lutter contre la cherté de la vie et assurer l’approvisionnement régulier du marché national, le gouvernement avait déjà imposé une interdiction sur les exportations de riz et de sucre entre septembre et décembre 2023.
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