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#Economie #Financements #Gabon
Agence Ecofin
23 février 2024 Dernière mise à jour le Vendredi 23 Février 2024 à 07:00

Porté par le Comité pour la transition et la restauration des institutions, le PNDT succède au Plan d’accélération de la Transformation (PAT) 2021-2023 de l’économie gabonaise, mis en place en janvier 2021.

Au Gabon, le CTRI a rendu public un plan de conduite des actions prioritaires du gouvernement de la Transition sur la période 2024-2026, en vue d’adresser la mise en œuvre de projets structurants et à fort impact sur le développement socioéconomique du pays. Baptisé Plan National de développement pour la Transition, le programme inclut 293 projets de développement dont les besoins en financements sont globalement estimés à 4 536 milliards FCFA.

Ces financements devraient se constituer de 2 045 milliards FCFA de ressources propres fondées sur l’optimisation des recettes hors pétrole et les efforts de réduction du train de vie de l’État, de 1 276 milliards FCFA de financements extérieurs, de 1 197 milliards FCFA de financements privés à travers les PPP, et 16,5 milliards FCFA via la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE).

À travers le PNDT, le gouvernement ambitionne de diversifier l’économie nationale, de développer les infrastructures et d’assurer le bien-être des populations tout en promouvant la bonne gouvernance. Des piliers stratégiques ont ainsi été établis, à savoir le développement des infrastructures stratégiques, le renforcement de la durabilité environnementale et de la résilience aux changements climatiques, la création d’un nouveau pacte social pour le développement inclusif, l’intensification de la stratégie de diversification de l’économie, la réforme des institutions et la Transition politique.

Pour Mays Mouissi, le ministre de l’Économie, « la réussite de ce plan dépend fortement de nos capacités à relever le défi de la mobilisation des ressources financières et de leur absorption dans un contexte économique et financier peu favorable ».

Parmi les projets prioritaires à financer par ce plan, Le Nouveau Gabon cite entre autres, la construction de Libreville 2 et de logements sociaux adaptés aux réalités des populations locales, le rachat de la société pétrolière Assala, la création d’une Banque de développement, la construction/réhabilitation du réseau routier et des voiries, la réhabilitation des 10 aéroports provinciaux et la création d’une nouvelle Compagnie aérienne nationale ainsi que d’un aéroport à Andem.

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