Au Kenya, le thé est l’un des principaux moteurs de l’économie avec une contribution de 2 % au PIB. Durant l’année écoulée, la filière a établi une nouvelle performance historique à l’export.
Au Kenya, les exportations de thé ont généré 180,6 milliards de shillings (1,2 milliard $) en 2023, soit une hausse de 31 % par rapport aux recettes de 138 milliards de shillings (941,4 millions $) obtenus un an plus tôt. C’est ce qu’a révélé Willy Mutai, directeur général du Conseil du thé (TBK), le 29 février, précisant qu’il s’agit d’un nouveau record pour la filière.
Pour expliquer ce résultat, Willy Mutai évoque notamment une croissance de 16 % d’une année sur l’autre du volume de thé expédié à 523 000 tonnes contre un stock précédent de 450 330 tonnes.
À cela s’ajoute une appréciation du dollar par rapport au shilling qui a profité aux exportateurs au cours de la campagne de commercialisation. En effet, les données de la Banque centrale du pays (CBK) ont indiqué qu’un dollar s’est échangé à près de 150 shillings en octobre 2023, traduisant une hausse de 24 % depuis le mois de janvier de la même année.
En ce qui concerne les débouchés, le Pakistan demeure la principale destination du thé kenyan, absorbant 40 % du stock expédié (209 600 tonnes). « Par rapport à 2022, davantage d’exportation ont été enregistrées sur les marchés traditionnels, à l’exception des Émirats arabes unis, de la Russie et du Soudan », précise Willy Mutai.
Le Kenya est le 3ème producteur mondial de thé après la Chine et l’Inde et le 1ᵉʳ exportateur mondial de thé noir. Dans la première économie d’Afrique de l’Est, le gouvernement ambitionne de faire passer les recettes d’exportation de la filière à près de 2 milliards $ d’ici 2027.
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