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#Agriculture #Agroalimentaire #Lait #Vache #Senegal
Agence Ecofin
6 mars 2024 Dernière mise à jour le Mercredi 6 Mars 2024 à 07:00

Au Sénégal, le gouvernement subventionne chaque année depuis 2017 l’importation de génisses à haut potentiel laitier pour stimuler la production de l’industrie local. En 2024, le quota d’importation a été fixé à 2500 têtes.

Au Sénégal, le gouvernement a réceptionné le 10 février dernier un premier lot de 1300 génisses importées dans le cadre de sa politique d’amélioration génétique. C’est ce qu’a révélé Famara Sarr, chef de la Division des industries laitières, apicoles et avicoles au ministère de l’Élevage et des Productions animales. 

L’annonce a été faite en marge de la « Conférence annuelle de la Plateforme régionale multiacteurs d’appui à la promotion du lait local en Afrique de l’Ouest et au Sahel » qui se tenait du 13 au 15 février à Thiès.

Famara Sarr indique en outre qu’un deuxième lot de 1200 têtes de génisses importées est attendu d’ici début mars. Cette opération s’aligne sur la volonté du gouvernement de subventionner à hauteur de 50 % l’importation d’un effectif total de 2500 têtes de génisses à haut potentiel laitier au profit des élevages locaux en 2024, contre un quota qui était fixé à 1200 têtes depuis 2017. 

Si l’origine des animaux n’a pas été révélée, il faut noter que l’année dernière les autorités sénégalaises ont privilégié des vaches de race normande, montbéliarde, brune des Alpes, holstein et jersiaise qui proviennent d’Europe.

« Le Sénégal a des races dont la production laitière se limite au maximum à 4 litres par jour, quelles que soient leurs conditions de vie, alors que les vaches importées peuvent atteindre jusqu’à 20 litres et peuvent vivre dans la zone agroécologique des Niayes, caractérisée par un climat frais », rappelle Famara Sarr.

Le Sénégal est le deuxième importateur de produits laitiers de la sous-région ouest-africaine après le Nigeria. Selon les données de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), le pays a importé pour près de 89 millions $ de produits laitiers en 2021 pour combler son déficit de production qui s’élevait à plus de 32 000 tonnes.

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