L’Afrique concentre environ 60 % de la production mondiale de noix de cajou. Les principaux pays producteurs de la région aspirent à augmenter davantage leur poids dans l’approvisionnement mondial de la noix au cours des prochaines années.
L’Afrique pourrait faire passer sa production annuelle de noix de cajou brute à 5,6 millions de tonnes au cours des 5 prochaines années contre un niveau tournant autour de 2,8 millions de tonnes actuellement.
C’est ce qu’estime Otunba Tola Faseru président de l’Alliance africaine du cajou (ACA) et Commissaire à l’agriculture et à la sécurité alimentaire de l’État d’Osun au Nigeria. Selon les informations relayées par le quotidien local The Guardian, cette perspective de croissance de la production africaine se fonde sur les retombées prévisionnelles d’un accord de coopération signé ente l’ACA et l’Association cambodgienne de la noix de cajou (CAC) en marge de la « Conférence mondiale du cajou » qui s’est déroulée du 1ᵉʳ au 3 février dernier à Siem Reap.
D’après Otunba Tola Faseru, cette collaboration vise l’amélioration de la recherche et développement dans la filière, le partage et le transfert des sciences et des technologies, la multiplication des séances de formations et l’échange de scientifiques entre les pays du continent et le Cambodge. « Avec cette collaboration, nous nous attendons à ce que le rendement de production en Afrique passe d’un intervalle de 400 à 500 kg par hectare à 2 tonnes à terme », explique M. Faseru.
Deuxième producteur mondial de noix de cajou après la Côte d’Ivoire, le Cambodge affiche le plus grand rendement de production de noix de cajou (plus de 1,5 tonne par hectare) et bénéficie d’une bonne réputation pour la qualité de ses amandes sur le marché international. En Afrique, la sous-région ouest-africaine est le principal foyer de l’offre de noix de cajou avec une récolte de plus de 1,6 million de tonnes par an portée par des pays tels que la Côte d’Ivoire, le Nigeria, la Guinée-Bissau, le Bénin et le Ghana.
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