Le Kenya est le premier exportateur africain d’avocats. Le pays qui s’est lancé depuis quelques années dans la diversification de ses débouchés, enchaine les accords pour stimuler ses ventes sur le marché international.
Au Kenya, les expéditions d’avocats ont rapporté 19 milliards de shillings (133 millions $) en 2023, soit 12 % de plus que les recettes engrangées un an plus tôt. C’est ce qu’a révélé Christine Chesaro, en charge du directoire de l’horticulture (HDC), le 5 mars dernier.
D’après la responsable, cette performance est soutenue par une croissance de 17,4 % d’une année sur l’autre de la production d’avocat à plus de 518 000 tonnes, ce qui a permis d’accroître le volume de surplus exportable.
À cela s’est ajouté l’accès de la filière kényane à un nouveau marché en Asie, l’Inde. Après leurs accords avec la Chine en 2022, les autorités kényanes ont en effet obtenu, en août 2023, le feu vert de l’Inde pour entamer leurs expéditions.
« Actuellement, nous sommes en pourparlers avec cinq nouveaux pays pour diversifier nos débouchés, dont les États-Unis et la Corée du Sud », ajoute Mme Chesaro. Selon les informations relayées par le quotidien local Business Day Africa, l’engagement des acteurs du secteur à se conformer aux normes sanitaires et phytosanitaires internationales aurait également contribué à réduire les niveaux d’interception sur le marché mondial.
Il convient de rappeler que la principale destination pour les avocats kényans est actuellement l’Union européenne (UE). Le bloc économique européen représente ainsi plus de 55 % des envois en valeur, selon les données compilées sur la plateforme Trade Map.
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