Outre le conflit qui a opposé le gouvernement central aux rebelles du TPLF dans la région du Tigré, l’économie éthiopienne a été impactée par des vagues de sécheresse, des inondations et des invasions de criquets pèlerins, au cours des dernières années.
La Banque mondiale et l’Ethiopie ont signé des accords de prêt d’un montant total de 1,72 milliard de dollars pour améliorer l’approvisionnement en eau et en électricité et faciliter l’acheminement des denrées alimentaires vers les marchés, a annoncé le ministère éthiopien des Finances dans un communiqué publié ce vendredi 5 avril 2024.
Le premier prêt, dont le montant s’élève à 523 millions de dollars, servira à financer l’extension du réseau électrique du pays et à stimuler la production des énergies renouvelables, a-t-on précisé de même source.
Un autre prêt de 500 millions de dollars sera consacré à deux projets visant à faciliter l’accès aux marchés alimentaires, notamment en améliorant les réseaux routiers dans les zones rurales.
Le reste des financements de l’institution financière multilatérale sera alloué à l’amélioration de l’approvisionnement en eau et au soutien à des programmes d’emploi des jeunes défavorisés dans les villes.
L’économie éthiopienne a été affectée, ces dernières années, par le conflit qui a éclaté entre le gouvernement central et le Front de libération du peuple du Tigré (Nord) ainsi que par des vagues de sécheresse, des inondations et des invasions de criquets pèlerins dans certaines régions du pays.
Addis-Abeba estime que la reconstruction des zones touchées par le conflit du Tigré, qui a pris fin en novembre 2022, coûtera environ 20 milliards de dollars et nécessitera l’appui des institutions internationales et des investisseurs privés.
En règle générale, les prêts de la Banque mondiale sont assortis de taux d’intérêt faibles, voire nuls, et des périodes de remboursement allant de 30 à 40 ans.
Réagissez à cet article