Afrique : L’aide publique au développement (APD) à destination des pays africains a augmenté à 42 milliards $ en 2023 

L’aide publique au développement (APD) à destination de l’Afrique a augmenté à 42 milliards $ en 2023. C’est ce qui ressort des données préliminaires sur l’aide officielle au développement, octroyée par les pays membres du comité d’aide au développement de l’OCDE, publiées ce jeudi 11 avril 2024.

Ce montant représente une hausse de 2% par rapport aux chiffres de 2022 précise le rapport. A nouveau, c’est l’Afrique subsaharienne qui concentre la plus grande part de cette aide avec 36 milliards $ représentant une hausse de 5% en termes réels.

Cette augmentation de l’aide captée par le continent s’inscrit dans un contexte plus global de hausse, nous apprend le rapport. En effet, l’aide publique totale au développement des pays membres du Comité d’aide au développement est estimée à 223,7 milliards de dollars. Par rapport à 2022, cela représente une hausse de 1,8% en termes réels, soit la cinquième année consécutive de hausse.

« L’aide humanitaire a augmenté de 4,8 % en 2023 et s’est élevée à 25,9 milliards USD. Les contributions aux budgets de base des organisations internationales ont augmenté de 4,0 %, en partie sous l’effet des contributions à la Banque mondiale » précise le document. Et d’ajouter : « L’APD bilatérale nette pour les programmes et projets et l’assistance technique (à l’exclusion des réfugiés et de l’aide humanitaire des donateurs) a diminué de 1,5 % en termes réels, en partie à cause de la baisse des niveaux de prêts. Les dons nets au titre de l’allègement de la dette sont restés à un faible niveau, à 41 millions d’USD ». 

Notons que les USA, l’Allemagne et le Japon constituent le top 3 des principaux donateurs. La France qui se situe à la cinquième position de ce classement, et qui est l’un des principaux bailleurs de Fonds de l’Afrique (36% de l’APD bilatérale consacrée au continent en 2021), a vu le montant de son aide globale baisser. Celle-ci a chuté de 11% en 2023 par rapport à 2022, principalement en raison de la baisse des aides bilatérales.