Au Ghana, comme dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, l’agriculture est majoritairement pluviale. Le pays dispose d’un important potentiel d’irrigation qui est encore sous-exploité.
Au Ghana, le gouvernement injectera 20 millions $ dans la réhabilitation et l’extension du système d’irrigation de Kpong (KIS) situé entre la région Orientale et la région du Grand Accra, près des villes d’Asutuare et d’Akuse. C’est ce qu’a annoncé Bryan Acheampong, ministre de l’Alimentation et de l’Agriculture le 25 avril. Ce système d’irrigation dont la gestion est assurée par l’État devrait couvrir un périmètre de 3 000 hectares. Selon les informations relayées par le quotidien local Citi Newsroom, les travaux de réhabilitation seront réalisés dans le cadre du Programme de résilience des systèmes alimentaires (FSRP) financé par la Banque mondiale. D’après Bryan Acheampong, l’initiative vise notamment à augmenter la disponibilité de l’eau et améliorer les rendements agricoles pour les agriculteurs de la région. Il devrait également profiter aux grandes entreprises agricoles qui s’y sont installées, dont la Golden Exotic Limited, le principal exportateur de bananes du pays. Selon les données officielles, près de 6,8 millions d’hectares de terres sont cultivés au Ghana. Mais moins de 5 % de cette superficie est irriguée alors que le pays dispose d’un potentiel irrigable pouvant atteindre 1,9 million d’hectares.
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