Premier producteur africain d’huile de palme brute, le Nigéria couvre près de 80 % de ses besoins dans la denrée. Dans le pays qui n’exploite pas encore son plein potentiel, les initiatives se multiplient pour accroître le niveau de la production.
Au Nigeria, le gouvernement de l’État d’Edo cherche à attirer les investissements pour développer des palmeraies sur 47 000 hectares. C’est ce qu’a révélé Godwin Obaseki, gouverneur de l’État, le 7 mai.
Cette annonce s’inscrit dans le cadre du lancement prévu en juin prochain de la 2ème phase de l’Edo State Oil Palm Programme (ESOPP) mis en œuvre par le gouvernement de l’Etat depuis 2019. Selon M. Obaseki, la première phase dudit programme a déjà permis la plantation de plus de 70 000 hectares de palmier à huile mobilisant un investissement total de 500 millions $.
« Notre programme ne porte pas sur l’acquisition de terres, mais consiste à encourager les investissements dans l’installation et l’exploitation de palmeraies et à aider les investisseurs à réduire les risques qui y sont associés », précise le gouverneur.
Plus largement, cette initiative devrait permettre à l’Etat d’Edo de consolider sa position de principal fournisseur d’huile de palme du pays comptant pour environ 12 % de l’approvisionnement national, d’après les données officielles.
Au Nigeria, la production d’huile de palme brute est attendue à 1,6 million de tonnes en 2024/2025, selon les dernières prévisions formulées par le Département américain de l’agriculture (USDA). Dans le pays, la superficie exploitée de palmiers à huile atteint plus de 3,2 millions d’hectares.”
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