6 juin 2024
Dernière mise à jour le Jeudi 6 Juin 2024 à 07:00
Pour satisfaire ses besoins énergétiques, le Ghana a entrepris d’avoir recours au nucléaire. Alors que les projets dans ce domaine commencent à se dessiner, le pays s'attèle à la formation de la ressource humaine capable de soutenir le projet.
La Commission de l’énergie atomique du Ghana (GAEC) va superviser des programmes d’éducation et de certification dans le domaine du nucléaire. Un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis au Ghana, publié le 29 mai, annonce que la GAEC, un organisme gouvernemental, a signé deux mémorandums d’entente avec le Centre international des sciences et technologies (ISTC), une organisation intergouvernementale qui met en relation des scientifiques, d’une part, et NuScale, une entreprise américaine qui développe un projet de petits réacteurs modulaires, d’autre part.
Les accords soutenus par les Etats-Unis visent à faire du Ghana un centre régional de petits réacteurs modulaires (SMR) et un centre régional d’éducation et de formation en matière de nucléaire. Dans le cadre de cette collaboration, le programme FIRST (Foundational Infrastructure for the Responsible Use of Small Modular Reactor Technology), une initiative pluri-institutionnelle du gouvernement américain dont la mission est d’aider les pays partenaires à construire, de manière sûre et responsable, un réacteur modulaire de petite taille, fournira un centre de formation pratique pour développer et former la prochaine génération d’opérateurs et d’ingénieurs nucléaires.
Aussi, la collaboration fournira une formation essentielle et un ensemble de compétences uniques en particulier dans le domaine de la soudure pour permettre aux techniciens ghanéens de se qualifier pour des emplois de construction dans le secteur de l’énergie nucléaire. Cette formation sous forme de certification contribuera à intégrer le Ghana dans une chaîne d’approvisionnement sûre et sécurisée en matière de réacteurs SMR dans la région.
Rappelons que le Ghana a approuvé l’inclusion du nucléaire dans son mix de production électrique. Pour développer ce secteur, le pays a mis un point d’honneur sur la formation de la ressource humaine. A ce niveau, les autorités ghanéennes ont déjà collaboré avec la Russie et la Chine.
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