Au cours des derniers jours, la société émirati a signé des partenariats distincts avec les sociétés Eutelsat et Satcom et dont le dernier en Afrique du Sud.
Le fournisseur de services télécoms par satellite émirati a annoncé la signature d’un protocole d’accord avec le gouvernement sud-africain le jeudi 30 mai. Les deux parties se sont engagées à stimuler la coopération dans un large éventail de domaines de la communication par satellite. La collaboration portera sur la connectivité à haut débit par satellite, l’Internet des objets, les applications géospatiales, les pseudo-satellites à haute altitude (HAPS) et les satellites d’observation de la Terre. Le protocole d’accord prévoit aussi la construction de stations terrestres en Afrique du Sud, la fabrication de dispositifs et d’antennes, ainsi que l’échange de compétences et les investissements. Il s’agit du troisième accord de coopération que Yahsat signe en Afrique en l’espace d’une semaine. Le 22 mai, la société a signé un accord avec Eutelsat pour améliorer la portée de ses services en Afrique. Le 29 mai, elle a signé un accord avec Satcom pour prospecter sur le marché zimbabwéen. Ces différents accords interviennent dans un contexte marqué par le renforcement de la concurrence sur le marché africain des services télécoms par satellite. Cette concurrence est portée par des sociétés comme Lynk Global, AST SpaceMobile, Starlink, Eutelsat OneWeb et Omnispace. Elle s’explique notamment par la forte demande des sociétés de télécommunications, des gouvernements et des particuliers africains en connectivité à haut débit à travers le continent. Cela implique les zones reculées difficiles d’accès pour les réseaux terrestres traditionnels des opérateurs de télécommunications et fournisseurs d’accès à Internet. « Les communications par satellite jouent un rôle de plus en plus important dans le développement de l’Afrique. A l’heure actuelle, la technologie relie des communautés isolées et défavorisées à des services essentiels tels que l’apprentissage en ligne, la télémédecine, le commerce électronique et bien d’autres encore. Le protocole d’accord représente la prochaine phase de développement alors que les pays du continent commencent à établir leurs secteurs technologiques spatiaux », a déclaré Mondli Gungubele, ministre sud-africain des Communications et des Technologies numériques.
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