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Agence Ecofin
5 juin 2024 Dernière mise à jour le Mercredi 5 Juin 2024 à 07:00

L’institution, qui compte déjà 16 pays membres africains, a déjà une réserve de sept projets sur le continent, notamment dans les domaines de l'énergie verte en Egypte et à Madagascar et de l'approvisionnement en eau au Maroc.

La Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB), une institution financière multilatérale créée par la Chine en 2015, prévoit d’investir un milliard de dollars en Afrique pour stimuler la connectivité et la croissance, a rapporté Bloomberg le 29 mai 2024, citant un dirigeant de l’institution. « 4% seulement des 52 milliards de dollars de financements débloqués par la banque depuis sa création sont allés à l’Afrique, alors que le déficit de financement des infrastructures sur le continent est estimé à environ 700 milliards de dollars », a déclaré le président de l’AIIB, Jin Liqun. « L’AIIB a une réserve de sept projets, notamment dans les domaines de l’énergie verte en Egypte et à Madagascar et de l’approvisionnement en eau au Maroc », a-t-il ajouté, indiquant que l’institution financière multilatérale travaille aussi avec la Côte d’Ivoire pour développer un programme de prêt pluriannuel pour des projets d’infrastructures. Jin Liqun a par ailleurs fait savoir que le Kenya, la Côte d’Ivoire et le Nigeria « joueront un rôle clé dans le développement du portefeuille de l’AIIB sur le continent dans les années à venir », notant que le Sénégal, la Tanzanie et la Mauritanie font partie des pays qui finalisent les procédures pour rejoindre la banque qui compte déjà 16 pays membres africains. Il a fait remarquer que l’institution prévoit d’offrir des garanties aux émissions d’obligations panda et samouraï, qui intéressent de plus en plus les pays du continent. L’AIIB, qui compte 109 pays membres, représente une tentative de Pékin et ses alliés de briser la domination occidentale sur la gouvernance des différents bailleurs de fonds multilatéraux déjà existants comme le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale.

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