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#Internet #Numerique #Afrique
Agence Ecofin
3 juin 2024 Dernière mise à jour le Lundi 3 Juin 2024 à 07:00

L’initiative américaine vise notamment à étendre les services Internet à large bande à une plage de prix abordables, à réduire le coût des smartphones et à améliorer les compétences numériques à travers des programmes de formation.

La vice-présidente américaine Kamala Harris a annoncé vendredi 24 mai le lancement d’un partenariat rassemblant des dirigeants des secteurs public et privé aux USA, en Afrique et dans d’autres régions du monde, pour porter l’accès à Internet sur le continent africain à 80% d’ici 2030, contre environ 40% actuellement. Baptisée « Partenariat pour l’accès au numérique en Afrique » (Partnership for Digital Access in Africa), cette initiative a été annoncée en marge de la visite d’État qu’effectue le président kényan William Ruto aux États-Unis depuis le 20 mai. Elle s’appuie sur 3 piliers fondamentaux : l’élargissement des services Internet à large bande à des prix abordables, la réduction du coût des appareils permettant la connexion à Internet, notamment les smartphones, et l’amélioration des compétences numériques à travers des programmes de formation.

Selon un communiqué de la Maison-Blanche, le PDAA a aligné ses objectifs sur ceux de ses partenaires, notamment la Société financière internationale, Smart Africa, America’s Frontier Fund, l’African Leadership Group, LifeHikes, SpaceX, HMD Global et Nokia. Selon le rapport « The Mobile Economy Sub-Saharan Africa 2023 », l’Afrique subsaharienne comptait près de 287 millions d’abonnés à l’Internet mobile fin 2022. Le déficit reste important dans la région, faisant ressortir l’impact des obstacles à l’adoption de l’internet mobile, notamment le manque d’accessibilité financière et le faible niveau en compétences numériques. La situation de l’Internet mobile y est néanmoins très variable. Les taux de pénétration sont supérieurs à 50% à Maurice, en Afrique du Sud et aux Seychelles, mais restent inférieurs à 15% au Bénin, au Tchad et en République démocratique du Congo. Par ailleurs, le taux d’adoption des smartphones dans la région se limite à 51%, en raison notamment du prix élevé de ces appareils.

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