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#Armee #Defense #Recrutement #Terrorisme #Niger
Agence Ecofin
24 juin 2024 Dernière mise à jour le Lundi 24 Juin 2024 à 07:00

Le fléau terroriste auquel fait face le Niger depuis plusieurs années maintenant menace la productivité de ses industries extractives. Le pays a annoncé vouloir porter à 100 000 les effectifs de son armée à l’horizon 2030 pour répondre au besoin sécuritaire.

Le Niger a annoncé vouloir créer un “Commandement des forces pour la protection et le développement” pour faire face aux « attaques terroristes sur les sites stratégiques », notamment ses puits pétroliers et le pipeline de près 2 000 km acheminant le brut vers Sèmè-Kpodji (Bénin), ainsi que ses mines d’uranium et les corridors commerciaux.

« Il s’agit de prévenir les actes de sabotage, attaques terroristes et toutes autres menaces sécuritaires sur les sites d’intérêt stratégique […] pour répondre aux besoins pressants de sécurisation » a déclaré le Colonel-major Moukaila Sofiani, directeur des études stratégiques au ministère de la Défense, lors d’un passage télévisé.

Selon lui, le recrutement de 10 000 hommes sera lancé début juillet pour pourvoir les effectifs de cette force de protection qui a déjà des challenges à relever. Pas plus tard que mercredi dernier, l’oléoduc pétrolier susmentionné a subi une attaque terroriste au niveau du site de Tibiri dans la région de Maradi au Sud, avec plusieurs véhicules détruits et 6 soldats nigériens tués.

Plusieurs régions du territoire nigérien sont globalement encore sous menace terroriste, notamment dans l’Ouest et la zone des 3 frontières (avec le Mali et le Burkina Faso) ou maintes attaques d’AQMI et de groupes affiliés à l’État islamique ont été enregistrées ces dernières années. Des éléments de Boko Haram sont quant à eux signalés dans le Sud-Est, non loin du lac Tchad.

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