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#Armee #Militaire #Naval #Russie #Soudan
Agence Ecofin
7 juin 2024 Dernière mise à jour le Vendredi 7 Juin 2024 à 07:00

Khartoum estime que la coopération militaire avec Moscou est d'autant plus nécessaire que les pays occidentaux ont été incapables de mettre fin à l’envoi d’armes aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), qui sont engagées dans une lutte fratricide contre l'armée régulière.

Le Soudan est sur le point de signer un accord militaire avec la Russie pour l’établissement d’un centre de soutien naval russe sur la mer Rouge, a annoncé le lieutenant-général Yassir al-Atta, membre du Conseil souverain de transition dirigé par l’armée soudanaise, le 25 mai 2024. « La Russie a proposé une coopération militaire par le biais d’un centre de soutien logistique naval et non d’une base militaire complète, en échange de livraisons urgentes d’armes et de munitions », a-t-il déclaré dans une interview accordée à la chaîne de télévision saoudienne Alhadath TV. Et d’ajouter : « nous avons accepté cette proposition, mais avons suggéré d’étendre la coopération à des aspects économiques tels que des entreprises agricoles, des partenariats miniers et le développement de ports. La Russie a accepté ce champ d’application élargi ».

Commandant en chef adjoint de l’armée soudanaise, le lieutenant-général al-Atta a également révélé qu’une délégation militaire soudanaise devrait se rendre prochainement à Moscou, suivie d’une délégation ministérielle conduite par le vice-président du Conseil souverain, Malik Agar, pour finaliser la signature d’une série d’accords militaires et économiques, y compris celui relatif à l’établissement du centre de soutien logistique naval russe en mer Rouge. « Il n’y a rien de mal à cela. Il n’est pas honteux d’accorder une base militaire à un pays avec lequel nous avons établi des partenariats économiques », a-t-il argumenté, notant que le Soudan est « ouvert à des accords similaires avec d’autres pays, notamment les Etats-Unis, l’Arabie saoudite et l’Egypte ». Kharto

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