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Agence Ecofin
15 juillet 2024 Dernière mise à jour le Lundi 15 Juillet 2024 à 07:00

Au Bénin, les prix des denrées de bases et de première nécessité, dont le maïs et les produits maraîchers, sont à la hausse depuis quelques mois. Face à cette situation, le gouvernement met en place des mesures de riposte. 

Au Bénin, le gouvernement a approuvé le 3 juillet en Conseil des ministres un programme spécial d’intensification des productions maraîchères et céréalières. Doté d’un budget initial de 10 milliards Fcfa (16,4 millions $), ledit programme vise notamment à renforcer les capacités des acteurs impliqués dans ces deux filières pour rehausser le niveau de la production locale. 

L’annonce intervient dans un contexte où les prix des produits maraîchers ont fortement augmenté depuis quelques mois en raison d’une offre insuffisante sur le marché local. « En raison des effets du changement climatique et de la forte chaleur observée entre les mois de janvier et mai, la campagne agricole a été marquée entre autres par une faible production de cultures maraîchères, notamment la tomate, l’oignon, le piment », précise le communiqué du Conseil des ministres. 

Selon les données de l’Institut national de la statistique et de la démographie (Instad), le prix moyen du kilogramme de piment a grimpé de 75,5 % à 1320 Fcfa (2,1 $) entre février et mars 2024. Celui de la tomate a augmenté de 74,5 % à 749 Fcfa (1,2 $) sur la même période.

A cela s’ajoutent la hausse des prix des céréales en particulier le maïs depuis le début de l’année 2024, attribué aux exportations incontrôlées vers les pays frontaliers de la sous-région.

Concrètement, les interventions prévues dans le cadre du programme spécial d’intensification des productions maraîchère et céréalière portent sur la promotion de la culture en milieu contrôlé, de la petite irrigation et des infrastructures de stockage pour minimiser les pertes post-récoltes. 

Il est également prévu de faciliter l’accès aux intrants spécifiques et semences à haut rendement au profit des agriculteurs, de promouvoir la gestion intégrée des ressources en eau, la rotation des cultures et la gestion de la fertilité des sols.

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