Au Ghana, le secteur agricole contribue à hauteur de 21 % au PIB et emploie plus de 40 % de la population active. Le gouvernement qui cible l’autosuffisance et la sécurité alimentaire, compte également sur des partenariats avec des opérateurs étrangers pour stimuler la production agricole.
Au Ghana, l’entreprise italienne Bonifiche Ferraresi (BF) vient d’entamer un projet de production agricole de 90 millions d’euros (98,5 millions $) à Aveyime-Battor, dans le district de North Tongu de la région de la Volta. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le 5 août sur la page X de l’ambassade italienne basée à Accra. Selon le média local Graphic online, ledit projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat public privé conclu avec le gouvernement. Il porte notamment sur l’installation et le développement d’un domaine agricole de 5 000 hectares dédié à la culture de riz, de maïs, de soja, de tomates, de bananes et de blé.
D’après les responsables du projet, le domaine sera élargi à 25 000 hectares à terme et la production de l’entreprise est destinée à l’approvisionnement du marché local ainsi qu’à l’exportation. « Nous pensons que le Ghana peut grandement bénéficier de l’expertise, du savoir-faire, de la technologie et de l’équipement de l’Italie pour développer et transformer ses ressources naturelles, créer de la valeur et atteindre la sécurité alimentaire.
Ce projet contribuera énormément au développement, à la modernisation et à la diversification de l’agro-industrie dans le pays », a déclaré Daniela d’Orlandi, l’ambassadrice italienne. Plus largement, cet investissement s’inscrit dans le cadre du plan Mattei, un programme de « partenariat stratégique » entre l’Italie et les pays africains adopté par le gouvernement italien en janvier 2024. Dans le cadre de ce programme, l’entreprise italienne BF avait déjà conclu en juillet dernier un accord de 455 millions $ pour la production de grains et de pâtes alimentaires dans le sud de l’Algérie.
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