Le Rwanda et la République de Guinée ont signé douze accords visant à renforcer leur coopération bilatérale 

Le Rwanda et la République de Guinée ont signé douze accords visant à renforcer leur coopération bilatérale, ont annoncé les ministères des Affaires étrangères des deux pays sur les réseaux sociaux.

Les protocoles d’accord ont été paraphés, le mercredi 9 octobre à Kigali, lors d’une session de la Grande Commission mixte de coopération entre le Rwanda et la Guinée, par Olivier Nduhungirehe (photo, à droite), ministre rwandais des Affaires étrangères, et son homologue guinéen, Dr Morissanda Kouyaté (photo, à gauche). Selon les deux partenaires, ces accords visent à renforcer la collaboration entre les deux pays dans des secteurs variés tels que la modernisation de l’administration publique, la promotion des exportations, le développement du tourisme et la coopération dans les zones économiques spéciales. S’ajoutent la gestion des données migratoires, la défense et la sécurité, la justice, l’économie et le commerce.

« Le partenariat entre les deux pays repose sur la complémentarité et une approche gagnant-gagnant. Par exemple, le Rwanda peut bénéficier de l’expertise guinéenne dans plusieurs domaines, notamment dans le secteur minier […], tandis que la Guinée, pour sa part, peut tirer parti de l’expérience du Rwanda en matière d’innovation et de numérisation des services publics », a souligné Olivier Nduhungirehe.

Les relations bilatérales entre le Rwanda et la Guinée, relativement récentes, se sont renforcées avec l’inauguration de l’ambassade du Rwanda à Conakry en janvier dernier. Depuis son arrivée au pouvoir après un coup d’Etat, en septembre 2021, le président Mamadi Doumbouya a annoncé vouloir s’inspirer du modèle rwandais pour son pays. Au moins trois rencontres ont déjà eu lieu entre les dirigeants de ces deux pays, avec l’objectif affiché d’explorer les opportunités de collaboration dans des domaines d’intérêt mutuel.

Il convient également de noter que, outre ces accords, le Rwanda et la Guinée ont mis en place un mécanisme de suivi afin d’assurer la bonne mise en œuvre des recommandations issues de cette première session de la Grande Commission mixte de coopération.