Les pays africains reconnaissent des plus en plus la nécessité de prendre part à la chaîne de valeur des technologies renouvelables. En septembre 2024, c’est l’Egypte qui signait un accord pour l’établissement d’une installation de production de cellules solaires de type N d’une capacité de 2 GW.
La société japonaise de solutions solaires, TOYO, a annoncé son projet de construction d’une usine de cellules solaires à la pointe de la technologie, d’une capacité annuelle prévue de 2 GW. Dans un communiqué publié le 14 octobre, l’entreprise indique avoir signé un contrat de location dans ce sens à Hawassa, en Éthiopie, tirant parti des politiques d’investissement favorables du pays et de l’abondance de l’approvisionnement en énergie hydroélectrique. Le projet représente un investissement estimé à 60 millions $ et sera financé par des ressources internes et des paiements anticipés.
TOYO prévoit de démarrer l’aménagement de la nouvelle usine en novembre prochain, et la production à la fin du premier trimestre 2025. « Nous sommes ravis de nous lancer dans ce projet ambitieux qui nous permettra d’augmenter rapidement la production de cellules solaires pour répondre aux besoins de notre usine de modules prévue aux États-Unis. L’établissement de cette usine de fabrication est une étape clé de notre vision stratégique visant à diversifier notre chaîne d’approvisionnement et à améliorer nos capacités d’approvisionnement en solutions solaires sur le marché mondial », a déclaré Junsei Ryu, PDG de TOYO.
Ailleurs sur le continent, en 2023, la première usine de production de cellules solaires d’Afrique de l’Ouest était en cours de construction par l’Agence nationale du Nigeria pour les infrastructures scientifiques et techniques (NASRENI). L’Afrique reste cependant très en retard en ce qui concerne sa participation dans la chaîne de valeurs des technologies d’énergies propres. En mai 2023, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publiait un rapport spécial intitulé The State of Clean Technology Manufacturing qui fait le point sur les progrès récents sur le plan industriel des technologies d’énergie propre, sans mentionner une seule fois l’Afrique, ni aucun pays du continent.
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