Le gouvernement angolais veut accélérer le développement du secteur spatial national. Le pays s’est déjà doté d’un satellite télécoms en partenariat avec la Russie. L’équipement est exploité commercialement depuis fin janvier 2023.
L’Angola franchit une nouvelle étape vers le lancement de son premier satellite d’observation de la Terre ou de télédétection, Angeo-1. La semaine dernière, le gouvernement angolais a conclu un contrat de financement de 225 millions d’euros (233,4 millions $) avec la banque française Société Générale, à l’occasion d’une visite officielle en France du président João Lourenço.
C’est en mars 2023 que l’Angola avait signé un accord avec Airbus Defence and Space, une filiale du groupe franco-allemand Airbus spécialisée notamment dans les satellites artificiels, pour la construction d’Angeo-1. L’initiative peut s’inscrire dans le cadre de la Stratégie spatiale nationale de l’Angola à travers laquelle le gouvernement ambitionne de mettre à profit la technologie spatiale pour accélérer le développement du pays. Le pays dispose déjà d’un satellite télécoms, Angosat-2, exploité commercialement depuis fin janvier 2023.
Une fois terminé et mis en service, Angeo-1 devrait soutenir le développement social et économique de l’Angola, notamment par une série d’activités stratégiques telles que la planification urbaine et la gestion des précieuses ressources minérales, selon Airbus. L’équipement est également censé contribuer au développement des infrastructures ; à la cartographie des ressources naturelles ; à la surveillance maritime ; à l’agriculture et à la démographie et à la météorologie.
Il convient toutefois de souligner que le calendrier de construction du satellite, sa mise en orbite et ses capacités techniques restent inconnus à ce jour. Par ailleurs, la gestion des infrastructures spatiales nécessite des compétences techniques avancées et des ressources humaines qualifiées. Dans cette optique, l’accord avec Airbus inclut un programme de formation complet destiné aux ingénieurs angolais, visant à renforcer les capacités nationales grâce à un transfert de connaissances ciblé.
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