Depuis quelques semaines, la collaboration énergétique entre l’Algérie et le Niger se consolide, notamment dans le segment aval, avec un projet de raffinerie à Dosso, dans l’Ouest nigérien.
Le Niger bénéficiera de l’expertise pétrogazière et sécuritaire de l’Algérie pour protéger ses infrastructures pétrolières. L’information a été officialisée le mardi 28 janvier, à l’issue d’une réunion entre le ministre nigérien du Pétrole, Sahabi Oumarou, une délégation du ministère algérien de la Défense et des représentants de SIPEX, filiale du groupe Sonatrach.
Selon la presse locale, les parties prenantes finaliseront un protocole d’accord sur la sécurité des installations pétrolières, conclu en novembre 2024. Ce contrat définira notamment les modalités de protection du bloc de Kafra qui engage Sonatrach et le ministère nigérien du Pétrole dans le cadre d’un contrat de partage de production renouvelé en 2022.
Un enjeu stratégique dans un contexte de menaces
Le ministre nigérien du Pétrole a souligné que cet accord « garantira un environnement sécurisé pour la poursuite des travaux sur ce bloc très cher aux autorités de notre pays ». SIPEX a également affirmé son engagement à « ne ménager aucun effort pour faire aboutir le projet de Kafra ».
Cette protection renforcée est potentiellement liée à des menaces sécuritaires contre les infrastructures pétrolières du pays. Pour rappel, en décembre dernier, une attaque qualifiée de « terroriste » a visé un segment du pipeline reliant le Niger au Bénin, d’après les autorités, une situation qui souligne la vulnérabilité de ces installations stratégiques.
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