Image 28 03 2023 a 14.35
#Energie #EnergiesRenouvelables #Solaire #Afrique
Agence Ecofin
6 avril 2025 Dernière mise à jour le Dimanche 6 Avril 2025 à 08:05

L’Afrique se prépare à une accélération notable du développement de l’énergie solaire en 2025. Face aux défis persistants d’accès à l’électricité, plusieurs pays se positionnent pour redéfinir la carte énergétique du continent.

Selon le rapport « Africa Market Outlook for Solar PV 2025-2028 » publié en mars 2025 par The Global Solar Council (GSC), l’Afrique devrait enregistrer une augmentation de 42% des nouvelles installations solaires en 2025 par rapport à 2024. Cette croissance est notamment stimulée par la réalisation de projets majeurs précédemment retardés. Parmi les pays moteurs figurent l’Algérie, qui prévoit plusieurs appels d’offres représentant 800 MW, le Maroc, le Ghana et le Mozambique.

L’Afrique du Sud et l’Égypte demeureront les leaders continentaux du solaire, avec l’écart entre les deux nations qui devrait se resserrer considérablement. Le rapport mentionne que des pays tels que le Botswana et l’île Maurice devraient contribuer significativement avec plus de 100 MW de capacités additionnelles chacun, grâce à plusieurs projets actuellement en construction.

La Zambie, qui sera un important contributeur, mise quant à elle sur trois centrales solaires totalisant 180 MW pour atteindre son objectif ambitieux d’intégrer 30% d’énergies renouvelables (hors hydroélectricité) à son mix énergétique d’ici 2030.

Le rapport prévoit également que l’Afrique subsaharienne, hors Afrique du Sud, pourrait devenir la principale région d’installation en 2025. Cette dynamique pourrait même se maintenir plusieurs années, surpassant régulièrement l’Afrique du Sud. Toutefois, une baisse prévue dès 2028 laisse présager un manque de visibilité du marché et de planification énergétique, élément crucial pour attirer les investisseurs.

« Pas moins de 18 pays africains pourraient installer plus de 100 MW chacun dès 2025, contre seulement deux pays en 2024, renforçant ainsi la diversification sur le continent », souligne le rapport.

Cette accélération des projets solaires traduit une dynamique durable, ouvrant de nouvelles perspectives économiques pour le continent, favorisant une indépendance énergétique accrue et une réduction significative des émissions de carbone dans les années à venir, même si le potentiel solaire est loin d’être exploité de manière optimale.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *