Le gouvernement ghanéen mise sur la coopération internationale pour réaliser ses ambitions de transformation numérique. La semaine dernière, les autorités du gouvernement s’étaient déjà rapprochées de l’Allemagne.
Le gouvernement ghanéen cherche à renforcer son partenariat avec l’Italie dans le domaine du numérique. La question était au cœur des discussions le mardi 25 mars lors d’une rencontre entre Samuel Nartey George, ministre ghanéen de la Communication, des Technologies numériques et de l’Innovation, et une délégation italienne.
Les discussions entre les deux parties ont notamment porté sur le programme « Un Million de Codeurs » qui vise à former un million de Ghanéens à la programmation et sur le « Projet GH Forms », qui simplifie l’accès aux services publics en ligne en uniformisant les formulaires gouvernementaux. « La cybersécurité a également été un point clé des discussions, le ministre insistant sur la nécessité de politiques solides pour renforcer les cadres nationaux en la matière », a précisé le ministère dans un communiqué sur sa page Facebook.
L’Italie se classe 51e sur 193 pays à l’indice de développement de l’e-gouvernement (EGDI) des Nations unies en 2024 avec un score de 0,8356 sur 1. Le pays est au-dessus de la moyenne mondiale de 0,6382. En matière de cybersécurité, le pays est considéré par l’Union internationale des télécommunications comme un exemple à suivre dans le monde, ayant atteint un score parfait de 100 sur 100 sur les cinq piliers formant l’indice global de cybersécurité.
Le Ghana est lui aussi considéré comme un exemple à suivre en matière de cybersécurité. Toutefois, l’UIT estime que le pays doit encore s’améliorer en ce qui concerne le développement des capacités dans ce domaine. Pour le développement de l’e-gouvernement, le Ghana se positionne à la 108e place mondiale avec un score de 0,6317. Il est bien au-dessus de la moyenne africaine (0,4247) mais juste en dessous de la moyenne mondiale.
Même si la délégation italienne a exprimé son intérêt pour le soutien de ces initiatives, il convient de rappeler que les discussions entre les deux parties n’en sont qu’à un stade préliminaire. Aucun accord entérinant le partenariat n’a encore été signé ou même annoncé.
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