Après le coup d’Etat de 2020 qui a chassé du pouvoir l’ancien président Ibrahim Boubacar Kéïta, les militaires s’étaient engagés à rendre le pouvoir à un gouvernement civil après une transition de 18 mois. A cet effet, plusieurs réformes sont prévues pour organiser les prochaines élections.
Le Mali va organiser un référendum sur l’adoption d’une nouvelle Constitution, d’ici le mois d’octobre 2021. C’est ce qu’a annoncé le 15 avril 2021, le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga, ministre malien de l’Administration territoriale, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse.
Selon le responsable, ce référendum permettra de réviser la Constitution de 1992 dont la modification sous le mandat de l’ancien président Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) s’était heurtée à des manifestations populaires.
Alors qu’un gouvernement de transition est à la tête du pays depuis le coup d’Etat de 2020, les nouvelles autorités espèrent obtenir l’assentiment de la classe politique et de la population pour réformer la Constitution à l’issue du référendum prévu pour le 31 octobre.
« Cette date tient compte du temps nécessaire (à partir d’avril) pour mener des consultations, élaborer le projet de Constitution, l’adopter par le Conseil national de transition (CNT, qui fait office de Parlement), et enfin son adoption par référendum », a indiqué Abdoulaye Maïga.
Ce référendum devrait être suivi d’élections régionales et locales le 26 décembre 2021, alors que les prochaines élections présidentielle et législatives seront organisées le 27 février 2022, avec des seconds tours prévus respectivement les 13 et 20 mars.
Faut-il le rappeler, le gouvernement provisoire malien dirigé par Bah N’daw avait promis d’organiser des élections en respectant le délai de 18 mois fixé pour la transition. Une fois élu, le prochain chef d’Etat aura à faire face à d’immenses défis, d’abord sur le plan sécuritaire, mais également socio-économique.
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