La dégradation des terres et des paysages affecte la production agricole des pays et accroît la vulnérabilité aux phénomènes climatiques extrêmes. Au Burundi, la Banque mondiale finance la restauration de ces terres dégradées.
La Banque mondiale a approuvé une subvention de 6 millions $ du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) au projet de restauration du paysage et de résilience au Burundi.
L’annonce a été faite dans un communiqué de l’institution. Les fonds seront utilisés pour accompagner les communautés dans la restauration des paysages dégradés et dans l’adoption des pratiques de gestion durable des terres.
La production alimentaire et les chaînes de valeur seront également rendues plus résilientes. Les activités du projet se dérouleront dans neuf localités de culture de café très dégradées près du parc national de la Kibira, dans la commune de Matongo (province de Kayanza).
Elles couvriront également des paysages forestiers dégradés à l’intérieur et le long des secteurs sud-est du parc, Teza et Rwegura. Selon le directeur national de la Banque mondiale pour le Burundi, la RDC et l’Angola, Jean Christophe Carret, « ce financement supplémentaire s’appuie sur la reconnaissance que les efforts de restauration des paysages doivent être faits, afin de résoudre les problèmes multiformes liés à la pauvreté rurale, à la nutrition, à la sécurité alimentaire et à l’utilisation des terres au niveau communautaire ».
Le financement provient de la reconstitution des ressources du FEM-7. Il s’inscrit dans le cadre de son programme d’impact « Food Systems, Land Use and Restoration (FOLUR) ». Il vise à transformer les systèmes alimentaires et d’utilisation des terres à l’échelle mondiale.
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