Très présente au Sahel, la Banque mondiale y a fait un axe prioritaire des programmes de l’IDA. Clara Ana de Sousa va conduire la mise en œuvre des financements de l’institution dans une région marquée par une crise sécuritaire et humanitaire précaire.
La Banque mondiale a une nouvelle représentante au Sahel. Ce jeudi 1er juillet, l’institution a annoncé la nomination de Clara Ana de Sousa en tant que directrice de ses opérations au Mali, Burkina Faso, Tchad et Niger.
Ancienne responsable de l’administration et de la reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA) au sein du service Stratégies et Opérations de l’institution, Clara Ana de Sousa remplacera la Sénégalaise Soukeyna Kane qui occupait ce poste.
Elle aura pour principale mission de conduire la mise en œuvre des programmes financés par la Banque mondiale, tout en s’assurant qu’ils permettront d’atténuer les conséquences sociales et économiques de la covid-19, créer des emplois et favoriser une croissance inclusive et durable dans les quatre pays compris dans son champ d’action au Sahel.
« C’est un plaisir de revenir au Mali en tant que directrice des opérations après avoir eu la chance de travailler dans ce pays il y a onze ans. La Banque mondiale est activement présente dans le Sahel et a fait de cette région un axe prioritaire des programmes de l’IDA – avec l’adoption d’une approche intégrée dans le cadre de l’Alliance Sahel », a indiqué Mme de Sousa.
Sa nomination intervient alors que la région du Sahel est marquée par une crise sécuritaire qui dure depuis plusieurs années sur fond de situation humanitaire précaire. Cependant, des progrès encourageants y ont été enregistrés ces dernières années.
Par exemple, on estime que 2,9 millions de personnes vivant dans les pays de la région ont reçu une assistance alimentaire de l’Alliance Sahel, dont fait partie la Banque mondiale, une performance louable même si elle reste loin des 11 millions menacés par la faim.
« Je me réjouis à la perspective de travailler avec les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les partenaires de développement afin de soutenir une reprise résiliente, stimuler la création d’emplois, favoriser l’autonomie des femmes et des jeunes, et contribuer au renforcement de la résilience climatique », a conclu Clara Ana de Sousa.
Rappelons également que l’économiste avait déjà été responsable des opérations pour l’Angola et Sao Tomé-et-Principe, et économiste senior pour le Mali.
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