Dans le cadre de sa stratégie touristique, l’Etat béninois veut doper la capacité hôtelière du pays tout en valorisant ses sites. Dans le cadre d’un projet lancé en partenariat avec le Club Med, 330 chambres seront construites dans la future station balnéaire d’Avlékété dans la ville de Ouidah.
Le gouvernement béninois vient de franchir une nouvelle étape dans son projet de mise en valeur des atouts touristiques de la ville historique de Ouidah. Le 6 octobre, l’Etat a signé deux accords avec le Club Med pour l’aménagement d’une station balnéaire à Avlékété, un village de pêcheurs situé dans cette commune du sud du pays.
Les deux accords concernent la gestion du futur Club Med d’Avlékété ainsi que la promotion et la commercialisation des séjours dans ce futur lieu de plaisance. L’infrastructure qui s’étendra sur environ 25 ha entre l’océan Atlantique et la lagune d’Agouin, consiste en un ensemble immobilier touristique de 330 chambres comprenant 30 suites.
A cela devraient s’ajouter de nombreuses infrastructures pour la pratique du sport, « le bien-être et l’encadrement des enfants, avec un cœur du Resort regroupant entre autres lobby, boutiques, bars et restaurants et différentes zones d’hébergement », selon les autorités.
Il faut souligner que ce nouveau projet intervient dans le cadre de la stratégie du gouvernement béninois visant à faire du pays la nouvelle vitrine touristique de l’Afrique de l’Ouest. A cet effet, le programme « Bénin Révélé » du gouvernement Talon veut mettre en valeur la ville historique de Ouidah considéré comme le berceau du vaudou, grâce à divers projets infrastructurels, dont la construction de la route des pêches, et mémoriels, avec la réhabilitation de l’ancien parcours des esclaves déportés depuis la façade atlantique de l’ancien Dahomey à destination de l’Occident.
Au total, le nouveau projet de station balnéaire devrait créer près de 1000 emplois directs et indirects. « En misant sur ce projet avec un coût d’objectif de 50 milliards FCFA, le gouvernement lance un signal fort et affiche ici aussi, comme c’est le cas pour d’autres projets, son pari pour le Label international de tourisme », a souligné le ministre béninois du Tourisme, Jean-Michel Abimbola.
Et d’ajouter : « ce projet témoigne aussi de notre sensibilité pour le tourisme durable, car il prend en compte notamment les enjeux liés aux émissions de gaz à effet de serre ; aux économies d’énergies ; à la protection de la biodiversité ». Notons que la nouvelle infrastructure est prévue pour être inaugurée au plus tard, début 2025.
Réagissez à cet article