Au Nigeria, le secteur de l’élevage est encore peu productif malgré son importance économique. Dans le pays, les autorités ont engagé plusieurs projets dans le but de tirer profit de son potentiel de croissance pour satisfaire les besoins en produits animaux comme la viande, le lait et l’œuf.
Au Nigeria, l’Autorité nationale de développement des terres agricoles (NALDA) a inauguré le 11 mars dernier, la ferme d’élevage intégrée « Achara-Ubo » située dans l’Etat d’Imo dans le sud du pays.
S’étendant sur une superficie de 35 ha, le domaine réhabilité sur financement fédéral comprend six poulaillers, trois chèvreries et trois porcheries abritant respectivement 15 000 oiseaux, 196 ruminants et 108 porcs.
D’après Paul Ikonne, directeur général de la NALDA, ces installations fourniront 600 emplois directs aux exploitants. Par ailleurs, l’unité devrait générer 200 opportunités d’emplois supplémentaires avec la mise en activité prochaine d’un centre de transformation des animaux dont les produits seront emballés et exportés.
Plus globalement, M. Ikonne indique que la ferme servira également de centre de formation pour les agriculteurs qui bénéficieront des connaissances techniques dans l’élevage et d’une subvention de 3 millions de nairas (7 200 $) chacun pour lancer leur propre entreprise à la fin de leur formation.
Il faut noter que le redémarrage des activités de la ferme d’élevage intégrée Achara-Ubo marque la fin d’une longue période d’inactivité pour l’installation qui a été abandonnée pendant plus de 30 ans.
Au Nigeria, l’élevage contribue à hauteur de 1,7 % au PIB national et fournit 9 % du PIB agricole selon les données de la FAO.
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