Au Kenya, le secteur horticole a déployé sur ces dernières années, une stratégie de diversification de ses destinations qui commence à donner des résultats. Parmi les principaux segments qui profitent de ces nouvelles opportunités commerciales figure en premier ligne, l’avocat.
Au Kenya, la compagnie fruiticole Kakuzi a reçu l’autorisation des autorités pour exporter des avocats frais vers le marché chinois. C’est ce qu’a indiqué le jeudi 17 mars, Chris Flowers, son directeur général.
Cette approbation fait de l’entreprise, le premier acteur de l’industrie à expédier ses fruits sous cette forme vers l’empire du Milieu.
Elle est le résultat d’un audit complet des vergers et des centres de conditionnement des fruits effectué par le Service d’inspection phytosanitaire (KEPHIS) pour s’assurer de leur conformité aux conditions appropriées de culture et aux normes de qualité requises.
Pour Kakuzi, ce feu vert participe à la diversification des débouchés d’exportation au-delà du marché européen où la concurrence est rude, avec l’afflux des cargaisons en provenance de Colombie et du Pérou.
Il intervient également à un moment où la compagnie espère cette année, renouer avec sa performance à l’export de 2020 après avoir connu une année 2021 difficile qui coïncidait avec la partie défavorable du cycle végétatif biennal de l’avocat.
L’entreprise tablait en janvier dernier, sur une baisse de 25 % de son chiffre d’affaires, en raison de la baisse de la performance de ce segment qui lui fournit près de 60 % de son chiffre d’affaires total.
La société qui développe actuellement une nouvelle plantation de 373 hectares d’avocats est aussi active dans la production et la commercialisation du thé et de la noix de macadamia ainsi que dans l’exploitation forestière.
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