ecoliere afrique
#Croissance #Enfants #Afrique #BurkinaFaso
Denys Bédarride
30 novembre 2022 Dernière mise à jour le Mercredi 30 Novembre 2022 à 08:00

Le nombre d’enfants privés de leurs familles et placés dans des centres d’accueil des enfants en détresse et des familles d’accueil s’élevait à 4 884, au Burkina Faso en 2021, a annoncé le 20 novembre, Nandy Somé Diallo, ministre burkinabè de la Solidarité, de l'Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille, dans un communiqué.

Dans sa déclaration publiée à l’occasion du 33ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l’Enfant (CDE) ratifiée par le Burkina Faso le 23 juillet 1990, la ministre a expliqué qu’au Burkina Faso, de nombreux enfants continuent de vivre des privations et des violations diverses de leurs droits, notamment la persistance de phénomènes tels que la maltraitance des enfants, la pratique de l’excision, le mariage d’enfants, etc.

Cette situation, a-t-elle ajouté, s’est exacerbée avec le contexte de crises sécuritaire et humanitaire que le pays traverse depuis 2015.

En effet, la ministre en charge de l’Action humanitaire a soutenu qu’à la date du 31 octobre 2022, sur un effectif de 1 761 915 personnes déplacées internes enregistrées, 60,34% sont des enfants selon le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (Conasur). 

Elle a rappelé qu’en 2016, les résultats du recensement des enfants et jeunes en situation de rue donnaient 9 313 enfants et jeunes concernés. 

En outre, l’étude nationale sur les violences faites aux enfants, en 2018, indiquait une prévalence de l’excision de 3,6% chez les enfants de 0 à 11 ans. 

Les prévalences étaient de 24,9% pour les violences physiques et de 27,2% pour les violences émotionnelles dans la même tranche d’âge. 

Quant aux violences sexuelles, la prévalence était de 3,1% chez les enfants de 12 à 17 ans.

Pour faire face à cette situation, le Burkina Faso s’est doté d’une Stratégie nationale 2020-2024 de protection de l’enfant dont le plan d’actions est mis en œuvre dans le cadre d’une intersectorialité, a indiqué la ministre, précisant que le système national de protection de l’enfant a été renforcé avec des dispositifs d’accueil, de prise en charge, de coordination et de mutualisation des ressources.

Source Agence Anadolu

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *