Dans la région d’Afrique australe, la nation arc-en-ciel est l’un des principaux acteurs de la filière aux côtés du Lesotho et du Zimbabwe. Elle veut stimuler la production de cannabis médical et développer l’industrie de la résine.
En Afrique du Sud, le gouvernement de la province du Cap-Occidental a dévoilé le 29 mars dernier une feuille de route visant à stimuler la production de cannabis médical et à développer l’industrie de la résine. L’annonce a été faite dans un communiqué publié sur le site du gouvernement de la province.
Cette stratégie intitulée « Plan de mise en œuvre du cannabis du département de l’agriculture du Cap-Occidental » (CanPlan) s’aligne sur les objectifs du Plan directeur national pour le cannabis (CMP) lancé par l’exécutif en 2021. Selon Mogale Sebopetsa, directeur du département de l’agriculture de la province, la feuille de route sera axée sur trois principaux volets.
Le premier prévoit l’intégration des producteurs et agro-transformateurs traditionnels et informels dans l’industrie légale. Le second se consacrera à la promotion du cannabis comme culture de rotation dans le cadre de pratiques environnementales régénératives tandis que le dernier sera dédié à l’évaluation des mesures visant à protéger et à promouvoir les caractéristiques uniques du cannabis produit dans la province du Cap-Occidental.
« Les interventions porteront notamment sur la mise en place d’une coordination des acteurs de la filière et d’un partage des informations, le renforcement de l’appui aux programmes de recherche et d’essais en vue de déterminer les variétés de cannabis appropriées à la culture et l’amélioration des services de vulgarisation et de soutien à la production », explique le responsable.
« Le CanPlan devrait également contribuer au développement économique, à la création d’emplois, au développement rural et à la réduction de la pauvreté », ajoute pour sa part Ivan Meyer, le ministre de l’Agriculture de la province.
En Afrique du Sud la filière cannabis est évaluée à 28 milliards de rands (1,5 milliard $) et devrait permettre, selon les données de l’exécutif, de créer entre 10 000 et 25 000 emplois sur l’ensemble de la chaîne de valeur.
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