La Côte d’Ivoire est le premier fournisseur mondial de noix de cajou. Depuis 2015, date où le pays a ravi cette place à l’Inde, la production est en hausse constante.
En Côte d’Ivoire, le Conseil du coton et de l’anacarde (CCA) anticipe désormais une récolte de 1,25 million de tonnes de noix de cajou sur le marché local en 2023. C’est ce qu’a révélé Adama Coulibaly, directeur général de l’organisme public qui se confiait à Reuters, le 22 juin.
Le stock annoncé afficherait une hausse de 22 % par rapport aux prévisions de production de 1,05 million de tonnes formulées au début de l’actuelle campagne de commercialisation qui a débuté en février dernier. « Environ 1,15 million de tonnes de noix de cajou ont été déjà achetées chez les agriculteurs. À ce jour, nous estimons cependant que ces derniers ont encore à leur disposition un stock total de 100 000 tonnes », a déclaré M. Coulibaly.
Pour expliquer cette révision à la hausse, le CCA met en avant une bonne météorologie, mais également une recrudescence de l’entrée sur le territoire de stocks en contrebande depuis les pays voisins de la Guinée, du Mali et du Ghana. « Cela nous dérange parce qu’en termes de qualité, nous ne produisons pas la même chose que ces pays », ajoute le responsable.
Parallèlement, le niveau de transformation de 300 000 tonnes prévu initialement par les opérateurs du secteur pourrait également augmenter d’ici la fin de l’année. En effet, les transformateurs ont déjà reçu 249 000 tonnes de noix, soit environ 83 % de ce stock d’après les données officielles.
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