L’Afrique est l’une des économies les plus dynamiques du monde. Bien que les femmes représentent plus de la moitié de sa population totale, elles n'ont généré que 33 % du PIB collectif du continent, en 2018, selon la CNUCED.
La Banque mondiale a approuvé, le 29 septembre, un financement de 365 millions $ de l’Association internationale de développement (IDA), afin de renforcer l’autonomisation des femmes en Afrique.
Selon le communiqué de l’institution, ce financement entre dans le cadre du projet d’autonomisation des femmes et de dividende démographique plus en Afrique subsaharienne (SWEDD+). Il est destiné à améliorer l’accès à l’éducation, aux opportunités économiques et aux services de santé de recours des jeunes filles et des femmes en Afrique de l’Ouest et du Centre, tout en renforçant les capacités institutionnelles en matière d’égalité des sexes.
Il devrait impacter directement plus de 2 millions de jeunes filles vulnérables, âgées de 10 à 19 ans, qui sont exposées aux risques de mariages ou de grossesses précoces, victimes de violences sexuelles et sexistes, et d’abandon prématuré de l’école.
Le projet SWEDD+ s’appuiera sur l’élan donné par le projet SWEDD initial, qui couvre le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Niger.
« L’autonomisation des adolescentes et des jeunes femmes est essentielle pour accélérer la transition démographique de l’Afrique, faire progresser le développement humain, renforcer le capital humain et soutenir une croissance économique inclusive », déclare Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Selon l’institution de Bretton Woods, en Afrique subsaharienne, les adolescentes sont confrontées à un ensemble de défis uniques, dont des possibilités d’emploi réduites, des normes sociales et des lois restrictives, qui limitent leur plein potentiel.
Bien que les économies africaines soient parmi les plus dynamiques du monde, la persistance des inégalités de genre limite encore le potentiel du continent. Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), en 2018, les femmes représentaient plus de 50 % de la population totale du continent, mais n’ont généré que 33 % du PIB collectif du continent.
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