En attendant 2063, année prévue pour l’opérationnalisation complète du marché unique du transport aérien africain, une dizaine de pays conduit actuellement la phase pilote. L’Angola a adressé à l’Union africaine une lettre d’adhésion à la Déclaration solennelle sur le Marché unique du transport aérien africain.
Cet acte confirmant son engagement à rejoindre l’initiative d’intégration de l’industrie aérienne sur le continent, en fait le 37ème pays qui intègrera le MUTAA. « Le marché unique du transport aérien apportera à l’Angola de nombreux avantages tels que de nouvelles liaisons, des vols plus fréquents, de meilleures correspondances et des prix plus bas, stimulant ainsi la circulation régionale des marchandises et favorisant la mobilité des citoyens.
Il s’agit d’une contribution importante qui augmentera certainement le nombre de passagers et aura un effet positif direct et indirect sur le commerce, les voyages d’affaires et le tourisme, la création d’emplois et l’amélioration du produit intérieur brut (PIB) » a fait savoir Miguel César Bembe, ambassadeur d’Angola en Éthiopie et représentant permanent auprès de l’UA et de la CEA.
Cette adhésion intervient notamment dans un contexte de mise en exploitation progressive du nouvel aéroport international du Dr Antonio Agostinho Neto, un complexe aéroportuaire de grande capacité (15 millions de passagers par an) construit dans le cadre d’une vision stratégique pour faire du pays un hub aérien régional. Une ambition dont la concrétisation nécessite la mise en place de politique stratégique pour capter plus de trafic. Lancé en 2018 à Addis-Abeba, le MUTAA constitue l’un des projets phares de l’Union africaine, visant à libéraliser et unifier à l’horizon 2063 les espaces aériens de l’ensemble des pays africains.
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