Le Kenya dépend des importations pour plus de 80 % de ses besoins en riz. La fourniture de semences de bonne qualité est l’un des principaux axes d’intervention identifiés par le gouvernement pour rehausser le niveau de la production locale.
Au Kenya, l’Organisation de recherche sur l’agriculture et l’élevage (KALRO) a lancé le 18 juillet dernier un programme de développement visant à booster la production locale de semences certifiées de riz au cours des 5 prochaines années. Mobilisant un investissement de 700 millions de shillings (5,3 millions $) cette initiative est mise en œuvre avec l’appui du Programme coréen international d’agriculture (KOPIA).
Selon les informations relayées par les médias locaux, les interventions seront axées sur la production et la distribution de semences de première génération aux agriculteurs à travers 13 comtés dans le pays. D’après Eliud Kireger, directeur général du KALRO, l’objectif est de produire 5,8 tonnes de semences de première génération et 1 000 tonnes de semences certifiées de première génération à haut rendement et résistantes aux aléas climatiques.
« Il est également prévu la formation de 85 techniciens spécialisés, dont certains en Corée du Sud, et de 210 agriculteurs à la production de semences de riz de qualité », a déclaré le responsable.
Plus largement, cette initiative est destinée à accompagner les efforts entrepris par le gouvernement pour stimuler la production locale qui reste très faible. D’après les données du Département américain de l’agriculture (Usda), le Kenya produit annuellement moins de 200 000 tonnes de riz blanchi alors que sa consommation s’élève à près de 1 million de tonnes.
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