Alors que le pays dépend à hauteur de 90 % des importations pour ses besoins, les autorités comptent sur les réserves de gaz naturel en vue de renforcer la production locale.
En Tanzanie, la société publique du pétrole (TPDC), l’Autorité nationale de régulation des engrais (TFRA) et le Centre national des investissements (TIC) ont signé le 1ᵉʳ août dernier, un protocole d’accord avec l’entreprise agrochimique indonésienne PT ESSA Industries. Ce nouveau partenariat porte sur la réalisation d’un projet de production d’engrais à base de gaz naturel et d’urée. D’un coût total de 3 500 milliards de shillings (1,3 milliard $), ledit projet prévoit l’installation d’une usine basée dans la région de Mtwara au cours des 5 prochaines années sur la période 2024-2029.
« La réserve de gaz naturel dont nous disposons en Tanzanie est de 54,57 trillions de pieds cubes standard. Mais depuis que nous avons commencé à exploiter le gaz naturel, nous n’avons même pas consommé plus de 1 trillion de pieds cubes, donc l’approvisionnement de l’usine ne sera pas un problème », a déclaré Francis Mwakapalila, directeur général par intérim de la TPDC. Selon les autorités, l’usine, une fois opérationnelle, consacrera 60 % de sa production à la satisfaction des besoins sur le marché local, tandis que le reste sera expédié sur le marché international. D’un autre côté, le gouvernement table sur la création de plus de 400 000 nouveaux emplois dans le pays avec ce nouvel investissement dans l’industrie des engrais. En Tanzanie, l’utilisation apparente d’engrais se chiffrait à plus de 584 300 tonnes en 2022, d’après les données compilées par le Centre international de développement des engrais (IFDC).
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