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Agence Ecofin
27 août 2024 Dernière mise à jour le Mardi 27 Août 2024 à 07:00

Comme dans les secteurs sécuritaire et économique, la Russie cherche à accroître son influence dans l’enseignement supérieur africain. Moscou a multiplié ces dernières années les partenariats et les programmes d’études sur le continent. 

La Russie a récemment ouvert des classes préparatoires aux grandes écoles en Ethiopie, en Zambie et en Tanzanie, a-t-on appris de l’agence de presse russe Sputnik. Selon cette source, ce projet est mené par Rossotrudnichestvo, une autre agence fédérale russe, en collaboration avec quatre universités fédérales : l’université électrotechnique de Saint-Pétersbourg, l’université technologique Stankin à Moscou, l’université fédérale du Nord-Caucase à Stavropol et l’université fédérale de l’Oural à Ekaterinbourg.

Les premiers étudiants ont déjà intégré les centres culturels russes des pays ciblés où se déroule la formation. D’une durée de 10 mois, elle comprend un apprentissage intensif de la langue russe ainsi qu’un module « ingénierie et technique », mettant l’accent sur les mathématiques, la physique et l’informatique. 

L’objectif de cette formation est de permettre aux étudiants d’intégrer un cycle d’ingénieur dans l’une des universités partenaires et d’envisager une carrière professionnelle. Pour la première promotion, la rentrée en Russie est prévue pour septembre prochain.

La Russie souhaite renforcer son offre de formation sur le continent, et elle prévoit d’étendre cette initiative à d’autres pays du continent ainsi qu’à d’autres disciplines. A ce niveau, les disciplines médicales et humanitaires ont été mentionnées.

Rappelons qu’outre cette initiative de classes préparatoires, l’activité russe dans le domaine de l’enseignement supérieur en Afrique s’est intensifiée ces dernières années. Elle se distingue notamment par la création de campus universitaires russes dans les pays africains. C’est par exemple le cas de l’université fédérale de Kazan en Egypte, de l’université pédagogique humanitaire d’Etat de Perm et de l’université BioTech au Botswana, entre autres.

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