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#Economie #Transport #TransportMaritime #Senegal
Agence Ecofin
4 septembre 2024 Dernière mise à jour le Mercredi 4 Septembre 2024 à 07:01

La modernisation de l’industrie portuaire sénégalaise s’inscrit dans la vision globale du gouvernement qui a annoncé plusieurs plans ambitieux pour le secteur des transports en particulier.   

A l’occasion d’un conseil interministériel dédié aux infrastructures portuaires et maritimes, la Primature sénégalaise a demandé l’élaboration d’un plan national de modernisation des ports dans les prochains mois. La feuille de route devrait contenir un programme d’amélioration des infrastructures existantes et la construction de nouvelles installations dans les ports commerciaux, de pêche et de plaisance.

Elle prendra aussi en compte la mise en place d’installations de réparation navale et la connexion des plateformes portuaires au réseau ferroviaire pour un système de pré et post-acheminement multimodal. Ceci survient alors que le gouvernement a annoncé il y a quelques mois des perspectives plus larges pour le secteur des transports. 

La mise en œuvre de ce plan améliorera l’efficacité globale du système portuaire qui joue un rôle crucial dans l’approvisionnement du pays et ses échanges avec le reste du monde. Devrait notamment en bénéficier le port de Dakar, qui subit actuellement une congestion de ses installations alors qu’il assure le transit pour certains Etats voisins enclavés comme le Mali. La situation affecte ses performances, la plateforme ayant occupé la 381ème place sur 405 dans classement mondial des ports établi par la Banque mondiale.

La feuille de route peut également accélérer des projets en cours tel que celui du port en eau profonde de Ndayane, et impulser la transition modale qui vise à relancer le transport ferroviaire de marchandises pour en faire le principal mode d’échange commercial avec le Mali. Elle pourrait par ailleurs positivement impacter la mobilité fluviale, ainsi que l’industrie de la pêche qui fait du Sénégal un important exportateur de poisson en Afrique.

Selon des chiffres publiés en 2022, le volume des expéditions de produits de pêche sous toutes les formes (frais, congelés et transformés) a grimpé de près de 65% entre 2015 et 2020, passant de 188 463 tonnes à environ 291 000 tonnes.

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