Au Tchad, plus de deux millions de personnes sont menacées de famine. L’agroalimentaire se présente comme une solution à ce problème. Pour développer ce secteur, le gouvernement doit pouvoir compter sur une ressource humaine qualifiée.
Au Tchad, la France prévoit de mettre en œuvre un projet de professionnalisation des formations dans le domaine de l’agroalimentaire. Le projet cible six établissements d’enseignement supérieur. Il s’agit de l’Université des sciences et des technologies d’Ati, l’Université de Sarh, l’Université de N’Djamena, l’Institut national supérieur de l’élevage de Moussoro, l’Institut national supérieur des sciences agronomiques et des technologies agroalimentaires de Laï et l’Institut national supérieur des sciences et techniques d’Abéché.
Ce projet a été dévoilé lors d’une rencontre entre le ministre tchadien de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle, Tom Erdimi, et des responsables de l’ambassade de France au Tchad. La rencontre, tenue jeudi 29 août, a servi de plateforme aux deux pays pour revisiter leur coopération scientifique, notamment dans la formation professionnelle. De la rencontre, l’on a appris que la mise en œuvre du projet débutera au mois d’octobre prochain. Cependant, très peu d’informations ont fuité sur la qualité des activités qui seront mises en œuvre.
De ce que l’on sait, les activités engagées auront pour but de professionnaliser les programmes dans les universités ciblées. L’objectif étant de permettre aux diplômés de mieux s’intégrer dans le secteur après leur formation. Notons qu’au Tchad, l’agroalimentaire compte parmi les secteurs prioritaires. En plus de relever l’économie, son développement devrait permettre au pays d’Afrique centrale de nourrir sa population ; plus de deux millions de personnes menacées de famine, selon l’ONU.
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