En droite ligne du plan du gouvernement gabonais, qui souhaite voir le pays moins dépendant de ses industries extractives, dont la volatilité des marchés peut être préjudiciable à l’économie.
La production pétrolière a affiché une participation en baisse dans le PIB du Gabon, chutant de 28,2% à 25,3% sur la saison 2022-2023 selon le ministère de l’Économie relayé par Le Nouveau Gabon.
Cela s’attribue à la baisse du prix moyen des bruts locaux, qui est passé de 100 $ en 2022 à 80,5 $ en 2023. En 2023, la production pétrolière a pourtant augmenté de 7,6%, dépassant les prévisions (+3,3%), en raison du bon rendement des champs.
Cet état de choses est néanmoins en accord avec les projections du gouvernement gabonais. En effet, ce dernier cherche à réduire cette part à moins de 20% à l’horizon 2025, estimant que la dépendance excessive de l’économie aux revenus pétroliers et miniers représente un risque majeur, en raison de la volatilité des marchés financiers.
Dans cette optique, des mesures ont été prises ces dernières années dans le but de diversifier l’économie du pays, notamment en augmentant la part des secteurs forestier et agricole dans le PIB.
Selon les autorités gabonaises, ces efforts pourraient contribuer à relancer une économie en crise et à créer des emplois.
C’est d’ailleurs dans ce contexte que le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), lancé en 2009, a été mis en place pour réduire la dépendance de l’économie gabonaise au pétrole.
Le PSGE a été suivi du Plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise et du Plan national de développement pour la transition (PNDT).
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