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#Croissance #Exportation #Port #Ghana
Agence Ecofin
21 juin 2025 Dernière mise à jour le Samedi 21 Juin 2025 à 06:49

Optimiser la chaîne portuaire pour stimuler des secteurs clés de l’économie comme l’agriculture, le commerce, etc., tel est l’objectif du gouvernement ghanéen qui a engagé des réformes pour concrétiser ses nouvelles perspectives.

Le Ghana s’apprête à lancer en juillet sa réforme sur les services en continu dans les ports de Tema et Takoradi, les principaux du pays. La nouvelle politique de fonctionnement 24h/24 et 7j/7 dans les deux complexes vise selon le président John Dramani Mahama à exploiter davantage le potentiel de certains segments clé comme la logistique et les exportations. 

« Notre ambition est claire : faire des ports ghanéens des centres logistiques de classe mondiale capables de soutenir une croissance forte et durable de nos exportations » a-t-il indiqué. L’initiative entre dans le cadre du plan de réformes dévoilé en mai dernier, incluant la modernisation des ports pour réduire les contraintes logistiques de la chaîne des exportations, avec en perspective l’augmentation des volumes, en particulier dans les filières comme le cacao, l’ananas, les légumes, l’anacarde, les herbes médicinales.

Des filières souvent pénalisées par les lenteurs administratives et les pertes post-récolte. Selon le président, les exportateurs ghanéens sont confrontés à des coûts logistiques parmi les plus élevés d’Afrique de l’Ouest, et les délais de dédouanement à l’exportation dépassent les moyennes régionales. Près de 47% d’entre eux déclarent être confrontés à de sérieux obstacles commerciaux, les mesures non tarifaires et les retards procéduraux arrivant en tête.

En plus de ces problèmes parfois engendrés par la non disponibilité 24h/7 des services, les exigences de documents sont en général contraignantes. Un exportateur peut être amené à fournir jusqu’à 16 documents différents pour obtenir un seul certificat d’origine.

Selon une étude de l’International Trade Centre publiée en juillet 2024, la suppression des freins au commerce extérieur et intérieur, tels que les exigences en matière d’évaluation de la conformité, les inspections à l’exportation et les procédures de dédouanement, peut aider le Ghana à accroître ses exportations à jusqu’à 4,3 milliards USD par an.

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