Le Zimbabwe a planifié de construire de nouvelles infrastructures et d’utiliser de façon efficiente celles existantes pour devenir une plaque tournante régionale dans le secteur pétrolier. Cela facilitera la distribution de carburant et renforcera la capacité de ses installations de stockage.
Le Zimbabwe à travers sa compagnie nationale pétrolière (NOIC) veut se positionner comme une plaque tournante régionale pour la distribution de carburant en construisant un oléoduc qui aura la capacité de transporter 50 millions de litres de pétrole par jour entre 2022 et 2025.
« D’ici 2022, nous prévoyons de concevoir un nouvel oléoduc du port de déchargement de Beira à Mabvuku avec une capacité prévue de 50 millions de litres par jour, nous aimerions donc vous inviter à faire partie de nos plans », a déclaré Daniel Mckenzie Ncube , Président de NOIC lors d’un briefing, avec d’autres pays africains de la sous-région.
Ces plans permettront entre autres de réduire le coût du transport de l’or noir vers le pays de 0,08 $ à 0,03 $ pour les oléoducs et de 0,10 $ à 0,06 $ pour les rails. Ils entraîneront de meilleurs bénéfices et des investissements qui assureront l’absence de pertes de transit, la préservation de l’environnement, la réduction des accidents et des dommages routiers par les investisse.
Par ailleurs, le gouvernement prévoit de réhabiliter et de moderniser les systèmes de transport de pétrole par pipeline et par rail en collaboration avec le Mozambique.
Notons que le Zimbabwe opère déjà sur l’oléoduc Feruka qui a été construit à la fin des années 80 et qui a la capacité de transporter environ 6 millions de litres de pétrole par jour.
Source Agence Ecofin
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