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Denys Bédarride
25 janvier 2021 Dernière mise à jour le Lundi 25 Janvier 2021 à 17:47

Au Kenya, l’industrie laitière est l’une des plus dynamiques du continent. Véritable pilier de l’économie rurale, le secteur reste encore vulnérable aux aléas climatiques. L’année 2020 a été ainsi éprouvante pour la filière dont la croissance a ralenti pour la première fois depuis 2017.

Au Kenya, l’année 2020 aura été en demi-teinte pour l’industrie laitière. Selon les données relayées par Businessdailyafrica, la production de matière première a en effet atteint 679 millions de litres, soit 6 millions de litres de moins qu’en 2019.

Ce volume en légère baisse marque le premier recul de la filière en trois ans et s’explique essentiellement par les mauvaises conditions météorologiques. Selon les détails fournis par le Conseil kenyan du lait (KDB), 2020 a été marqué par des conditions de sécheresse dans certaines zones de production ainsi que par des inondations qui ont affecté la disponibilité du fourrage.

S’agissant des perspectives pour 2021, l’heure est à la prudence chez les autorités dans la mesure où un épisode de La Nina, un phénomène météorologique particulièrement dévastateur est attendu pour le premier trimestre de l’année.

« Nous étudions de près les interventions possibles dans le secteur si le pays devait encore connaître une période de sécheresse », indique Margaret Kibogy, directrice générale du KDB.

Globalement, au Kenya, la production laitière est assurée à plus de 80 % par les petits exploitants et provient essentiellement des bovins, des chameaux et des chèvres. L’industrie laitière fournit des moyens de subsistance à 1,8 million de ménages ruraux et génère 700 000 emplois dans la chaîne de valeur selon les données de l’OMC.

Source Agence Ecofin

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